vendredi 14 août 2009

Les ruminants de la réserve Masai Mara


Poursuivons notre voyage au coeur de la savane africaine. Dans ce blog, je vous présente les ruminants. Je ne mettrai pas trop de commentaire puisque les images parlent à elles seules mais quand même un petit peu.

Commençons par les Zèbres:

Monica, la femme avec qui nous étions dans l'auto lors des safaris disait que prendre des photos des bébés animaux nous semblaient tellement plus extraordinaires et je trouve qu'elle a bien raison. Nous étions gagas devant ces vies qui commencent. Sachant à quel point ils ont à apprendre vite à se protéger des prédateurs, c'est avec beaucoup de respect que nous regardions les animaux adultes par la suite.

Simion nous a dit qu'il y a au moins deux espèces de zèbres car nous trouvions que ceux-ci étaient courts sur pattes. L'autre espèce est plus grande un peu mais il n'y en a pas au Kenya. De près, on trouvait qu'ils ressemblaient à de petits poneys.

Poursuivons avec l'ordre alphabétique, à l'envers...

Dans la chronique des différences et contrastes, je vous ai mentionné que les villagois masai élevaient des vaches et bien en voici...

À un moment donné nous étions en train d'essayer de voir comment le léopard (que nous avons à peine aperçu) se tirerait d'affaire car les lions le pourchaissaient. (On a appris que les lions et les léopards ne partagent pas facilement le même territoire). Mais on a dû abandonner cette idée car les rangers (gardes forestiers mettons) sont venus avertir Simion de ne pas poursuivre car il y avait des vaches un peu plus loin et ils ne voulaient pas que notre action poussent les lions vers elles. Simion nous a ensuite expliqué qu'il devait se plier à cet avertissement car les sanctions sont sévères pour les chauffeurs et guides de safari. Nous avons donc continué notre route et n'avons plus vu le léopard.

Petit lapin que nous avons eu la chance de voir. Remarquez comment il arrive à se fondre dans le décor. On a eu le temps de prendre la photo et il est parti sans demander son reste.

Les GNOUS ou les wildebeasts

Dans la réserve du Masai Mara, il se passe une activité assez impressionnante annuellement et il s'agit de la migration des gnous qui partent de la Tanzanie pour venir paître dans la réserve. Donc de 150 000 têtes environ qui demeurent dans la réserve, il peut avoir jusqu'à 3 millions de gnous au plus fort de la migration. Nous, on trouvait qu'il y en avait partout mais on nous a dit que c'était rien car le plus fort de la migration se passe vers septembre et octobre. Nous n'avons pas eu la chance de voir une traversée de la rivière. Il faut dire que les gnous traversent une rivière dans laquelle il peut y avoir des crocodiles. Alors quelques-uns deviennent un repas et les autres poursuivent leur route.

Gnous avec des antilopes en arrière-plan.

Les gnous ressemblent à de grosses vaches. Simion nous a dit que même si ça n'avait pas l'air d'être des bêtes intelligentes qu'elles ont une technique de protection contre les prédateurs assez intéressantes. Il est rare (même si ça arrive) de voir des gnous seuls. Ils se tiennent en général en bande d'au moins trois. Les lions et autres prédateurs hésitent plus à s'attaquer à trois gnous en même temps.

Vous voyez ce que je veux dire.

À mon point de vue, ce ne sont pas de jolies bêtes comme les zèbres par exemple mais quand même. Ce sont la bouffe des lions et pour ça je leur lève mon chapeau. Ils font ce qu'ils doivent faire et ils finissent par nourrir Simba. Comme on l'a vu dans le film du Roi Lion, c'est le cycle de la vie.

Je vous dirais que c'est tout de même super de pouvoir les voir dans leur habitat naturel et elles sont partout, ces bêtes! C'est tellement cela que même en voiture il nous arrivait de les voir se lever à notre arrivée car elles étaient couchées sur la route. Quelques gnous essayaient aussi de faire la course avec nous et c'était bien drôle.

Les Girafes

Vous êtes-vous déjà demandé comment les girafes réglaient leurs conflits. Nous comprenons que chaque espèce a sa façon bien à elle de montrer sa supériorité, gagner des points au sein du clan pour pouvoir accéder au poste bien convoité de chef de la meute afin de pouvoir avoir les femelles pour la reproduction. Et bien, nous avons pu assister à une chicane entre deux girafes et elles se battent avec leurs cous. C'est silencieux mais efficace comme méthode. Un chiro aurait du long travail à faire. Voyez plutôt...

Nous ne savons pas qui a gagné ici mais les cous se pliaient et se dépliaient.

En voici d'autres qui étaient plus paisibles...

Et voici le moment des ah qu'il est mignon...

Petit bébé girafe

J'ai enfin compris pourquoi nous voyons autant d'arbres qui ont l'air de gros parasols. Les girafes mangent les feuilles et branches tant qu'elles peuvent les atteindre et elles s'en vont quand ce n'est plus possible pour elles. Ça laisse un beau décor mais on constate que la nature ou la végétation doit aussi apprendre à s'adapter contre certains prédateurs: les ruminants qui mangent l'herbe et les arbres. Vous allez voir que les éléphants vous mangent une allée d'arbres en peu de temps.

Les Dik-diks

Ces petites antilopes sont les plus petites d'entre elles. Elles ressemblent à un chien de grosseur moyenne et elles sont très rapides. Elles vivent deux par deux dans les brousailles afin de se protéger des prédateurs.

Quand nous les avons vues nous cherchions à voir un léopard qui se cachaient probablement dans le même boisée qu'elles. Quand nous sommes retournés le lendemain, il n'y en avait plus qu'une et nous n'avons pas vu le léopard. Mais on peut se douter de ce qui s'est passé.

Quand un dik-dik se retrouve seul, il doit tenter de se trouver un autre compagnon/compagne (selon ce que Simion nous a dit) sinon il mourra en-dedans de deux mois. Ce ne sont pas des animaux solitaires. Par contre, il leur faut parfois parcourir de longues distances à découvert (passer d'un bosquet à l'autre) et ça les met en danger.

Personnellement, je les trouve tout mignons. Pas vous?


Les Antilopes avec un grand A.

Me voici à la fin de cette chronique. Je vous présente les antilopes. Il semble qu'il y ait six espèces mais je ne suis pas certaine de toutes les avoir. En tout cas, en voici quelques-unes...

Nous voyons un topi à l'extrême gauche ainsi que des impalas.

Ces petites bêtes sont des élands (même si ce sont les plus grosses antilopes de la gang). Quelle différence avec le dik-dik.

Voici une famille. Je vous dis que le petit s'est dépêché à boire avant que ses parents décident que nous étions un peu trop insistants et ils sont partis.

Maman éland et son petit.

Cet éland est apprivoisé et il vit au lodge. Il a été secouru quand il était plus jeune et il vient voir les touristes tout ébahis de pouvoir le toucher et le voir de si près.

Groupe d'impalas.

Si je ne me trompe pas, il s'agirait d'une antilope royale.

Je sais que la photo ne peut pas transmettre le sentiment de grâce mais ces antilopes se sont mises à courir et c'était absolument spectaculaire.

Les mâles impalas ont de grandes cornes droites alors que les femelles en ont de petites.
Une anecdote les concernant: Les mâles doivent se battre pour être le chef. Leur travail en tant que mâle chef est d'assurer la reproduction et il y a souvent un mâle pour plusieurs (plusieurs) femelles. Habituellement, il peut tenir sa position (sans jeu de mots) pendant deux ou trois mois, puis la nature étant ce qu'elle est, il se fait mettre au défi par un autre mâle plus en forme et plus fringuant, on s'en doute, et il se retrouve seul à reprendre des forces jusqu'à ce qu'il puisse à nouveau mettre au défi un autre impala mâle. Ah ces mââles....

Cette antilope se cachait du mieux qu'elle pouvait. Elle ne bougeait pas du tout au point où l'on se demandait si elle était malade ou blessée. Et Simion nous a rassurés en nous expliquant qu'elle tentait de se protéger tout simplement.

Cet animal est un topi. Je dois vous dire que, quand je le voyais, je ne pouvais m'empêcher de penser à un manteau en cuir. Ne croyez pas que j'aurais voulu avoir sa peau mais c'est juste que ça m'y faisait penser. André a bien ri quand je lui en ai parlé. Je n'avais pas ses pensées pour les autres mais juste pour le topi.

Groupe d'élands qui semble s'être prêté au jeu de la prise de photo de groupe. Attention, cheese tout le monde...

Je ne pourrais pas terminer cette chronique sans une photo de cette maman impala et de son petit. Ces antilopes bougent la queue quand elles sentent un danger. J'ai aussi l'impression que c'est un moyen de communication.

Je vous ferai la surprise pour ma prochaine chronique... Les lions et les éléphants s'en viennent mais il y a d'autres espèces à voir avant...

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